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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 07:13

- 200g d'oignons

- une gousse d'ail

- une cuillère de farine (facultatif suivant les gouts)

- un demi verre de vin blanc

- des croutons grillés

- 60g de gruyère râpé

- 40g de beurre

Epluchez et émincez les oignons. Faites-les fondre dans le beurre. Faîtes les fondre dans le beurre. Lorsqu'ils sont blonds, ajoutez une gousse d'ail écrasée et la farine. Laissez prendre de la couleur, puis versez le vin blanc.

Faîtes évaporer, ajoutez un litre d'eau environ, un bouillon cube, salez, laissez cuire 20 minutes. Entre-temps, faîtes griller le pain.

Versez la soupe dans un récipient en terre, posez le pain dessus, saupoudrez de fromage râpé.

Mettez le tout à four chaud et servez lorsque le gratin est bien doré.

Bonne dégustation.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 23:25

Nous sommes, encore à Mimet, la commune la plus haute des bouches du Rhône en compagnie du beau-père du garde MICHEL: le dénommé URSULE MANEILLES .

Comme tous les matins, URSULE empruntait le petit chemin herbeux qui démarrait au jeu de boules pour rejoindre son petit cabanon.

Il fut très surpris de rencontrer une belle couleuvre de Montpellier, le bonhomme,était dynamique et vif, rapidement d'un coup de bâton sec il trucida le reptile .

Puis il examina l'animal, celui-ci était très gros et mesurait plus de deux mètres .Le mimètain constata que sa couleuvre avait une particularité, elle avait deux bosses.

Intrigué URSULE, transporta son monstre sur la place du village, dans l'espoir peut-être qu'un ancien ou l'instituteur du village résoudrait cette énigme. Mais personne, n'avait jamais vu de reptile aussi bizarre.

Et comme la couleuvre était morte, URSULE mis sa main dans la poche , il en extirpa un couteau et commença l'autopsie de la bête.Dès la première incision il découvrit deux petits lapereaux qui donnait cette forme spéciale à cette couleuvre qui était en train de les digérer.

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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 06:31

Voici un petit pense bête pour celles et ceux qui adorent les oeufs:

A la coque: dans l'eau bouillante 3 minutes après la reprise de l'ébullition.

Mollets: dans l'eau bouillante 5 minutes après la reprise de l'ébullition.

Durs: dans l'eau froide 10 minutes à partir de l'ébullition.

Cocotte: en ramequin au four 5 à 6 minutes.

Pochés: eau frémissante 3 minutes.

Au plat: à feu doux, dans un corps gras 4 à 5 minutes.

Brouillés: dans une poêle froide 5 à 6 minutes.

Omelette: dans une poêle chaude 4 à 5 minutes.

Bon appétit.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 16:21
Ziu Antonu & Zia Rusina

Ziu Antonu et Zia Rusina à Farrucciu.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 14:16
I Turriccioli

En montant vers l'Ospédale, au dessus du ruisseau de Latarriccu et la cassetta di à Vardiola se dressent deux blocs rocheux granitiques " I Turriccili".

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 10:04
Le  viel homme et son île

Un récit de Jean-Baptiste NICOLAI publié en septembre 1989

Jean-André CULIOLI, qu'on appelait le "Barbuttu di Chera" avait une façon bien à lui de raconter son village.

A son retour de la guerre, La Corse avait subi une dramatique métamorphose.

On racontait encore que certains, pour démontrer leur courage, tenaient le pari qu'ils pouvaient passer la nuit dans n'importe quel cimetière, couchés sur les tombes!...

Quatre années de combats dans la boue et le froid ont fait autant de mal que des siécles d'occupation génoise, me confia Jean-André Culioli. Nous avons été traumatisés, anesthésiés.

Peu à peu, nos fours se sont éteints. Les bergers ont désertés la montagne. On n'a même plus le courage de greffer nos oliviers, de planter notre blé, de soigner nos vignes.

Et pour achever notre décadence, nos jeunes ont quitté les villages pour aller chercher fortune sur le continent.Là, ils se sont mariés avec des Marseillaises ou des Parisiennes.

La Corse terre de nos aieux devenait très vite la terre des vacances. Il ne restait plus qu'à l'oublier...

Je ne pouvais admettre le raisonnement du chantre de Chera. Il restait, ce patriarche, un vivant exemple d'attachement et de fidélité. Tous les matins, à dos d'âne, il partait travailler son jardin comme aux plus beaux jours de sa jeunesse.Il cueillait ses châtaignes, ramassait ses olives et faisait ses fagots de bois pour l'hiver. Et s'il refusait d'engraisser son cochon à la repasse, c'est parce que les glands ne manquait pas dans la forêt.

Lorsque Jean-André Culioli partait en guerre contre ceux qui défiguraient les plus beaux sites de Corse, il fallait savoir l'écouter. Il est vrai que ses ancêtres avaient su conserver sa parure verte à leur île.

Devant le "fucone", on racontait des légendes.

C'est autour du feu de bois, le soir à la veillée, que se révélait alors l'âme Corse.

Tout à coup, l'homme semblait délivré de ses contraintes. Il parlait longuement de ce qui était sa dure vie. Il révélait ses passions, s'attaquait à ses adversaires politiques, évoquait ses souvenirs....

Au bout de tant de confidences, on comprenait pourquoi il aimait sa terre, pourquoi il était désespéré de la voir se vider de sa substance.

A Chera, ils étaient une dizaine à se retrouver chaque soir chez Jean-André Culioli. A travers les chants et les poèmes du vieux "barde", c'est tout un passé à jamais révolu qui défilait.

Au "vocero" du bandit répond le "lamento" de Madeleine qui mettait en lumière les amours et les peines de la femme corse.

De cette femme à laquelle s'attaquaient encore au siècle dernier, misogynes et humoristes.

Ne disaient-ils pas qu'elle était plus curieuse que les enfants et plus fine que l'huile?

Jean-André Culioli pouvait bien rappeler que "celui qui croit en la femme trace son sillon dans l'eau et sème dans le sable". Simple plaisanterie, pourquoi le cacher: la femme corse règle en souveraine la vie du foyer. Et quand elle est mère, elle est l'objet d'une grande vénération.

ET puis, soudain la voix du poète s'élevait comme un chant biblique:

"Monda séri à lu fuconu un vecchiu la ci dicia di lu crunzali ni sintia da nantu quistu cantonu A l'ora di l'Ave Maria" (souvent le soir, près du "fucone" nous disait un vieillard on entendait tinter quatorze cloches du haut de ce rocher, à l'heure de l'Ave Maria).

Les quatorze cloches des hameaux de Sotta se sont tues. Plus personne ne va, à l'heure du crépuscule les faire tinter...

Curieuse atmosphère! elle n'est pourtant pas si lointaine, l'époque ou chaque village avait son barde.

Pour eux les chemins de la poésie ne passaient jamais par ceux de l'école communale.Tous étaient comme Jean-André Culioli: ils trouvaient leur inspiration au pied d'un chêne ou dans une réunion politique.

Ces hommes là se font de plus en plus rares.

Combien de légendes ai-je entendu ce soir là à Chera? Toutes sont peuplés d'ombres et de fantômes.toutes aussi sont proches de la vie et de la mort.

Ici, la croyance et la superstition accompagnent les hommes jusque dans la tombe.Le moindre bruit à une signification:

-quand un meuble craque, souvenez-vous que c'est l'âme d'un parent qui, mort loin des siens retourne dans sa maison natale.

Dix fois, vingt fois, j'ai entendu les mêmes mots chargés de nostalgie: "en ce temps là"

- en ce temps là "Ziu Paulu" s'en allait à Sartene. Il était minuit. Près d'une riviére, il à vu un étrange défilé de femmes vêtues de blanc. La peur lui a fait rebrousser chemin. Quelques jours plus tard son jeune fils passait de vie à trépas!...

En ce temps là, on cherchait les trésors enfouis dans les églises abandonnées ou au pied des châteaux en ruine. Jean-André Culioli racontait comment il a passé des nuits, pelle et pioche en mains, pour découvrir les cloches d'or d'un campanile pisan.

La veillée corse c'était un peu le forum des contes fantastiques. Hommes et femmes retrouvent dans ces occasions, les mystères d'un passé qui ne doit pas être oublié.

La derniére image que j'ai de Jean-André Culioli est celle de "U Barbutu di Chera" réfugié dans son "Orriu" sorte d'habitation préhistorique aménagée dans le creux d'un rocher.

Du haut de son nid d'aigle, il contemplait, silencieux, la vaste plaine qui, de Sotta, va se perdre, au loin du côté de Figari.

A quoi rêvait-il? sans doute à l'éternité de cette corse qu'il a chanté depuis trois quarts de siècle.......

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 09:02

Jean-André CULIOLI le barbutu di Chera a ecrit l'Orriu

L'Orriu

Ni vidi spunt'a lu soli,

A livanti à la marina,

E pari ch'illu fighjoli

Quandu varc'a Roccapina,

L'Orriu li Culioli

Espostu su la cullina!

Ipost'à l'aqua è al ventu,

Ferma sempri in sintinella

Vidi li monti di Tempiu,

E navica li batella!

Vidi à Cagna à unghji mumentu,

Vid' Asinau è Bavella.

Di punt'a l'Archinivala

Fighjola senza rigretu,

Servini di cannuchjala,

A tutta la piaghja d'Afretu.

Di qui la vista si rigala,

A fiancu, davant'è dietru!

U Murzu so li so panni,

Cu la banghjaghja chi briglia,

So' dighja duicent'anni,

Ddu cunnosci la famiglia.

Ha'ntesu cantà li nanni,

Di mammona nella ziglia.

Lu vardianu di Chera

Ghjornu di lavor'è festa,

Cu la so muta prighjera,

Ddu port'annant'à la testa!

Prighemmu' nsembu la sera,

Sutt'à la volta cilesta.

Monda ser'à lu fuconu,

Un vechju ha ci dicia,

Da nantu quistu cantonu,

A l'ora di l'Ave Maria,

Di lu brunzali lu sonu,

Quattordici ni sintia!

Da punt'à lu munimentu

Chi parla di cor'afflittu,

U nommu di la famiglia,

Dic'e setti volti scrittu!

L'eroi cascatti'in guerra,

Per l'onori è per lu drittu!

S'è t'avia lu commandu,

In Francia vintiquattr'ori,

Vulia chi quistu sangu

Di merit'è di valori,

Ni pussidissi lu rangu

D'una ligion d'onori.

J-A CULIOLI

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 12:31

Paul est né à Murrateddu, le 15 août 1918.

Parmi les 90 000 hommes, qui débarquent en Provence,le 15 AOÛT 1945, il y a des français, des alliés,des goumiers algériens,des tabors marocains, des tirailleurs sénégalais et des corses.

 Le 15 août 1944, le jour de son anniversaire, il a donc 26 ans, il tente avec son bataillon de s'emparer des îles du Frioul dans la rade de Marseille.

Malgré les bombardements alliés,les allemands repoussent les navires des forces françaises libres, ces derniers se replient sur Toulon.De la les soldats sous les ordres du général De lattre de tassigny libèrent, Toulon, Marseille et pourchassent les occupants. Avec l'aide des résistants, paul combat les nazis et ils délivrent les villes de la vallée du Rhône.

C'est dans l'isére qu'il fait la connaissance de VIRGINIE une jeune ardéchoise native de St Peray il en tombe follement amoureux. Démobilisé après le 8 mai 1945, il rentre chez lui à FARRUCCIU.

70 ans aprés malgré ses états de service, il n'aura comme beaucoup d'autres ni légion d'honneur, ni médailles, ni reconnaissance. IL correspond avec Virginie et il lui demande de venir le rejoindre en corse.Virginie à 18 ans,elle a vecu la guerre, outre St Peray, Tournon et la région grenobloise elle a trés peu voyagé.

Début 1946 elle se décide, elle prend le train mistral en direction de Marseille.Dans la cité phoceene dont le quartier du port a été détruit elle embarque pour l'ile de beauté sur le Fred SCAMARONI de la compagnie PAQUET.

Elle débarque à AJACCIU, elle est seule, mais elle suis à la lettre (il n'y avait pas encore de téléphone mobile) les instructions de Paul, elle ne comprend pas le corse (alors que plus tard elle le parlera couramment), elle prend un billet de car des transports OLLANDINI qui assurent la liaison Ajaccio-Porto-vecchio par la montagne.

Dans le transport en commun elle discute avec ZIU ANGJHULINU qui connaît Paul et qui rentre à ARAGHJU.

En fin d'aprés midi le car les dépose à la cantza suprana di FARRUCCIU. la jeune ardéchoise se retrouve en plein maquis, le vieux corse la rassure et la guide de la FUCHAREDDA, BILLINU, U CAPARRONU, A TOZZA, A WANGONA, U CULUMBARI, A CAPANEDDA jusqu'a FARRUCCIU.

La ziu  Anghjulinu; après avoir salué ZIU ANTONU ET ZIA RUSINA laisse la jeune fille, vétue d'une jolie robe, d'un chapeau, de lunettes à la John LENNON et de soquettes blanches en companie des parents de Paul.

Virginie cherche Paul, ce dernier n'est pas la, croyant que sa dulcinée s'est trompée d'arrêt, il enfource son vélo et file à PORTIVECCHU, vers le terminus des cars. Ce n'est qu'a son retour, dans la soirée qu'il peut enfin serrer dans ses bras "sa Virginie".

Ils se mariérent, ,trois enfants et plusieurs petis enfants, illuminérent leur vie, ils sont toujours heureux et ils vivent encore à LA PALAVESA après 68 ans de mariage.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 19:24

Mimet la commune, la plus haute des Bouches du Rhô ne, possède une église qui a été restaurée en 1994, mais on parle dans les manuscrits anciens , au VIIIème siècle,d'une construction religieuse  Nôtre dame des cyprès.

Il y a aussi nôtre dames des Anges, du coté du col sainte anne,qui fut et reste un lieu de pèlerinage.

La paroisse de Mimet consacrée à la transfiguration du seigneur a connu quelques vicissitudes.

Lors de la Révolution, des collectifs et comités de surveillance sillonnaient le village, ensuite l'extraction de la houille dans le bassin minier, contribua à l'implantation d'une main d'oeuvre espagnole, italienne,portugaise,polonaise et autre....

Après la première guerre mondiale, l'effectif de la population mimétaine passa sous la barre des 500 âmes.

Le dernier curé de mimet n'avait pas été remplacé, les paysans et les ouvriers mineurs qui constituaient l'essentiel des citoyens ne pratiquaient guère les offices religieux.

Pendant plus de quatre années, l'Église resta close.

Mais un jour, le vieux Guttierez, sur son lit de mort,émis le voeu d'avoir une cérémonie religieuse avant son enterrement.

La famille Michel et les édiles, retrouvèrent les clefs de la bâtisse afin de préparer les funérailles.

Dés que la lourde porte fut entrebâillée, oh surprise, un figuier avait pris racine en plein coeur de l'église, il avait soulevé les grosses dalles.

On ajourna la cérémonie pour dégager l'arbre,et au milieu des racines on déterra des squelettes.C'était sûrement les restes des premiers  moines et religieux de Mimet

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:28

C'est encore Paul MICHEL le truculent garde chasse de Mimet qui raconte: toute la journée, nous avions labouré la colline de la Galiniere à l'époque elle était bien défrichée, tandis que maintenant la forêt a repris ses droits ah! si je revenais....bon.. mais c'est une autre histoire.

Je reviens donc au labourage, le soleil lentement se couchait, j'avais remarqué a proximité du dernier sillon des crottes de lapins, j'avisais donc de placer deux pièges cote à cote,bien dissimulés dans la terre fraîchement remuée.

J'espérais pouvoir ramener dans ma besace, au moins un lapin.

Mais oh surprise, au petit matin, devinez mon étonnement:

il y avait bien un lapin dans le premier piège, mais aussi un renard dans le deuxième et entre les deux , deux autres lapins belle journée n'est ce pas.

Mais par quel miracle cette prise fructueuse fut possible:je suppose que le renard qui venait de capturer deux lapins en entendant les gémissements du premier animal piégé et se dirigeant vers celui-ci fut lui même capturé.

 

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